Le Bayern Munich réalise un début de saison canon et rien n’indique que cela devrait s’arrêter de sitôt. En Ligue 1, on a un peu tendance à se gargariser de l’ultra-domination du PSG. Les Parisiens seraient même déjà champions de France alors que l’on n’est pourtant qu’au mois octobre. Mais si vous voulez parler de domination, la vraie, allez donc jeter un petit coup d’œil du côté de nos voisins allemands.
Invaincu après 8 journées
En effet, le grand Bayern Munich est tout simplement invaincu après huit journées, et point de match nul puisque le club de Pep Gardiola totalise huit victoires. Meilleure attaque (28 buts) et meilleure défense (4 petits buts encaissés), les Munichois ont déjà assommé la concurrence. Wolfsburg pourrait d’ailleurs en témoigner. Lors de la sixième journée du championnat, Robert Lewandoski leur a passé un quintuplé en l’espace de neuf toutes petites minutes alors qu’il n’était que remplaçant. La performance a eu un écho retentissant sur la planète foot. Car au-delà, elle a montré que la force première du triple champion d’Allemagne en titre réside dans la richesse de son effectif alors même qu’Arjen Robben et Franck Ribéry sont actuellement sur le flanc. Guardiola a réussi le tour de force de faire l’amalgame entre anciens et jeunes. Ce n’est pas Kingsley Coman, ancien du PSG (club au sein duquel être un jeune formé au club est très compliqué), qui pourrait dire le contraire. Dans un cadre libéré où on lui fait confiance, l’attaquant a très vite trouvé sa place avec 2 buts, 3 passes décisives et 2 pénalties provoqués à son actif. « Ici, c’est plus calme, moins strict. Les joueurs sont un peu plus libres. Vous pouvez le ressentir sur le terrain », avait-il ainsi expliqué sur le site de son club.
Les blessures comme seul remède anti-Bayern ?
Si le titre semble déjà acquis, sauf catastrophe industrielle, c’est en Ligue des Champions que l’on attend vraiment la puissante formation allemande. L’an dernier, le Bayern avait été stoppé au stade des demi-finales par un Barcelone archi-dominateur sur le match aller (3-0 puis victoire 3-2 au retour des Munichois). Pour le moment, ses deux premiers matchs de poule ont été conclus par un 3-0 (à l’Olympiakos) et un 5-0 (face au Dinamo Zagreb), soit le minimum syndical pourrait-on presque dire. Le déplacement à Arsenal le 20 octobre prochain constituera a priori son seul vrai test en phase de poules avant les matchs à élimination. Mais pour cela, il faudra faire sans Mario Gotze absent pour dix à douze semaines en raison d’une blessure aux adducteurs.
Les blessures sont une vilaine habitude prise par les Munichois depuis plusieurs mois. Guardiola avait d’ailleurs connu une vive tension lors du printemps dernier avec son staff médical et plus particulièrement avec le fameux docteur Hans-Wilhelm Müller-Wohlfahrt (en poste au club depuis 1977 et qui avait fini par donner sa démission). Si le club munichois arrive à éviter cet écueil, alors toutes les portes lui seront (grandes) ouvertes.
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